Résolution du Parlement européen sur la situation des
droits fondamentaux dans l'Union européenne (2002)
(2002/2013(INI)) adoptée le 4 septembre 2003 en séance
plénière
Liberté de pensée, de conscience et de religion
32. invite les États membres et l'UE à favoriser le
dialogue interreligieux dans la mesure où il condamne toute forme
de fanatisme et d'intégrisme, ainsi qu'à garantir le
principe de laïcité, ce qui n'exclut pas un enseignement de
la religion à l'école, un tel dialogue et un tel
enseignement devant accorder, proportionnellement, autant d'attention
aux conceptions non religieuses du monde;
33. tout en approuvant les progrès intervenus en Grèce en
matière de respect de la liberté religieuse et de
conviction, souhaite que la législation pénale sur le
prosélytisme soit abrogée et que les musulmans puissent
obtenir l'autorisation de construire des mosquées et de disposer
de cimetières où ils puissent inhumer leurs défunts
dans le respect de leur tradition religieuse;
34. recommande une nouvelle fois à la Finlande et à la
Grèce de modifier leur législation sur la durée du
service civil de remplacement afin d'en bannir tout caractère
punitif et discriminatoire;
35. met une nouvelle fois les États membres en garde contre les
agissements dangereux de groupements à caractère sectaire
qui menacent l'intégrité physique ou psychique des
individus et les invite à s'employer, sur la base de leur
législation pénale et civile ordinaire, à lutter
contre les pratiques illégales et dérives au sein de ces
groupements à caractère sectaire;
(L'extrait provient de la page 68 du document que l'on peut trouver en
entier ici.)